Durant des années, je me suis efforcée de sensibiliser à l’échelle européenne et à l’échelle de notre pays, les responsables politiques et l’opinion publique sur les atteintes à la liberté d’expression et aux droits de l’Homme en Tunisie.
La révolution et la chute du dictateur Ben Ali ont ouvert le pays à une nouvelle étape: la construction d’un processus démocratique.
Nous savons tous qu’une révolution n’amène pas à la démocratie du jour au lendemain, mais que c’est un parcours du combattant pour toute une société et qui comporte des hauts et des bas.
A ce jour, les Tunisiens se sont mis d’accord sur une nouvelle Constitution, une des plus progressistes du monde arabe et c’est un acquis irréversible.
La société civile tunisienne, et particulièrement les femmes, suivent avec vigilance et avec un esprit critique poussé, les développements politiques dans le pays. En principe, et pour respecter les deadlines fixés pas la Constitution, une série d’ élections présidentielle (avant la fin 2014), parlementaire et locales devraient se succéder.
Les amis de la Tunisie démocratique doivent se mobiliser pour soutenir ces efforts.
La Tunisie pourrait être un modèle de réussite dans la région.