Qui suis-je?

Je suis une fille de réfugiés juifs d’Europe Orientale qui ont été des sans-papiers dans les années 30 et qui ont reconstruit leur vie en Belgique après avoir survécu au génocide nazi.
D’où ma sensibilité immédiate pour les sans-papiers et ceux et celles qui cherchent un refuge dans un des pays européens, que ce soit pour échapper à des conflits violents ou à la misère économique chez eux.

Je suis née à Bruxelles et j’y ai toujours vécu.

Mon identité

Mon identité juive a été à la base de mes engagements politiques et associatifs.

Pour moi, c’est une identité laïque, ouverte et humaniste qui peut contribuer à améliorer les relations entre groupes d’origines diverses en partageant ses expériences et en développant une meilleure connaissance des « autres ».

C’est dans ce but que j’ai animé des groupes de discussion entre Juifs et Arabes à Bruxelles dans les années 80-90.

Durant des années, j’ai travaillé au Centre Communautaire Laïc Juif, dont j’ai assuré la présidence entre 1985 et 1996. J’y ai aussi pris de nombreuses initiatives dans les domaines culturels et éducatifs.

Mon action

Depuis 2014, je siège comme Députée régionale au Parlement bruxellois. En novembre 2017, on m’a également désignée comme Sénatrice fédérale. Ces institutions sont essentielles à la mise en œuvre de politiques qui reflètent mes valeurs d’ouverture, d’échange et de solidarité. 

En parallèle, avec mon ASBL « Actions in the Mediterranean », j’ai à cœur de construire l’échange d’expérience entre les jeunes bruxellois-e-s autour du conflit Israélo-Palestinien.

L’objectif du projet « Israël-Palestine pour mieux comprendre » est de permettre à chaque jeune de s’éveiller aux complexités de ce conflit, de rencontrer d’autres jeunes à Bruxelles et dans le monde afin de déconstruire les préjugés.

Je m’investis également, dans un autre projet porté par AIM ASBL, « Femmes Leaders de Demain ». Le but est de favoriser l’implication des femmes en politique et leur mise en réseau en lien avec des élues du Maghreb et de Belgique.

À cet égard, la Tunisie est un merveilleux laboratoire de parité et de changement grâce, entre autres, à l’évolution de son mode de scrutin imposant la parité verticale et horizontale et au dynamisme de sa société civile.

Hier, comme aujourd’hui et demain, j’aime tisser des liens entre les citoyen-ne-s d’ici et d’ailleurs.

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