L’égalité Femmes-Hommes a beaucoup progressé dans notre pays et dans le monde.: je me souviens que, au début des années 70, une femme avait besoin de l’autorisation de son mari pour ouvrir un compte en banque.

En 2000, j’ai organisé un colloque international durant l’Université d’Eté du parti socialiste, sur le thème :

« Liberté, égalité, parité ».

Depuis lors, la parité a été entérinée par la loi et intègre nos pratiques politiques. Dès lors, les femmes prennent une place importante dans les exécutifs communaux, régionaux et fédéraux. Cette révolution n’aurait pas pu se faire sans le combat persévérant des féministes et des organisations de femmes durant les dernières décennies.

Le 8 mars 2004, à l’occasion de la Journée internationale des Femmes, le PS a organisé symboliquement un bureau composé exclusivement de femmes pour montrer sa détermination à promouvoir le processus d’égalité hommes-femmes qui est un élément constitutif de la démocratie. Deux femmes écrivaines, l’une palestinienne, Suad Amiry et l’autre israélienne, Batya Gur, ont contribué à cette réunion en parlant de la situation des femmes chez elles.

Mais il ne suffit pas que la parité ait conduit à un pourcentage plus important de femmes dans de nombreux domaines dans notre pays.

Il faut aller plus loin.

Comment réduire et faire disparaître les inégalités salariales entre femmes et hommes?

Comment encourager une partage plus équilibré des tâches au sein de la famille?

Bruxelles doit devenir un modèle dans ce domaine.