Mon ami Michel Kichka, un des meilleurs cartoonists Israelien, participe au film Caricaturistes-fantassins de la démocratie

Michel Kichka et les caricaturistes avec Plantu et les réalisateurs sur les marches du Festival de Cannes 2014

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Par Simone Susskind:

Ce film est une nécessité vitale!
Il permet de prendre conscience, à travers le regards de ces artistes que le monde n’est pas parfait et qu’on doit essayer de l’améliorer même si ceux qui vous gouvernent veulent vous en empêcher par tous les moyens, y compris par la violence, l’emprisonnement et parfois au prix de leur vie.
C’est un cri pour la liberté d’expression.
C’est une leçon de démocratie.
Ces caricaturistes n’ont pas peur même s’ils sont menacés.
Ils refusent de se taire.
Leurs dessins sont souvent bien plus parlants que tous les discours et tous les livres.
Il faut que les jeunes, tous les jeunes dans le monde voient ce film et s’en inspirent!

Merci à mon ami Michel Kichka qui est israélien d’origine belge pour sa contribution au combat pour la paix entre Israël et la Palestine et son regard critique et amusé sur la société de son pays.

Par Michel Kichka :

Maintenant que j’ai vu “Caricaturistes-fantassins de la démocratie” je peux vous inviter, en toute objectivité, à courir le voir! Ce film va vous transporter, vous émouvoir, vous passionner, vous surprendre et vous ouvrir une fenêtre sur un monde dont vous ne soupçonnez pas l’existence: le monde de douze dessinateurs engagés, parfois en danger, souvent enragés. Douze dessinateurs et dessinatrices que tout en apparence sépare mais unis dans un même combat: celui pour la liberté d’expression. Liberté qui n’est jamais garantie et toujours à reconquérir, tant dans les démocraties que dans les dictatures. Douze journalistes d’infanterie qui n’ont que leurs convictions pour s’exprimer, leur crayon pour se défendre et leur coeur pour dessiner. Leurs récits croisés racontent le monde d’aujourd’hui avec pertinence, sensibilité et courage.

Monter tous ensemble les célèbres marches de Cannes, sur le tapis écarlate et sous une pluie de flashs, est une consécration pour tous, pour les dessinateurs, pour Radu, pour Stéphanie et son équipe, pour tous les partenaires, et ils sont nombreux. Mais aussi et surtout pour Plantu, qui court, que dis-je, qui galope en éclaireur sur les champs de bataille de cette liberté.

Ce film devrait être montré dans le monde entier, être acclamé, ovationné, critiqué et débattu.