Les nouvelles qui nous viennent d’Iran sur la liberté d’expression et d’association ne sont pas bonnes. Deux jeunes femmes, militantes, féministes et pacifistes, viennent d’être condamnées à de très lourdes peines à l’issue de procès dont l’équité est plus que douteuse.
Il y a un mois, Atena Daemi a été condamnée à plus de 10 ans d’emprisonnement – après seulement 15 minutes de procès ! – sur base de charges liées à son militantisme pacifiste. Atena Daemi, 27 ans, est en effet une fervente opposante à la peine capitale, et les faits qui lui sont reprochés sont liés aux propos critiques tenus sur les réseaux sociaux au sujet d’exécutions capitales et de violations de droits humains en Iran.
Son homonyme, Atena Farghadani, jeune artiste-peintre de 28 ans, vient quant à elle d’être condamnée à plus de 12 ans de prison pour avoir témoigné contre les mauvais traitements reçus en prison. La jeune femme avait en effet été emprisonnée en août 2014 pour avoir publié sur Facebook un dessin qui caricaturait des hommes politiques soutenant un projet de loi visant à criminaliser la contraception et la stérilisation volontaire. Elle avait entamé une grève de la faim en février 2015 et est allée jusqu’à mettre sa vie en danger pour protester contre cette décision.
Mobilisons-nous pour ces deux femmes et pour la liberté d’expression en Iran !
La page Facebook de soutien à Atena Farghadani
L’article d’Amnesty International sur la condamnation des deux femmes