Un congrès européen de « la dissidence » aux relents antisémites : Simone Susskind dénonce la prise en otage des valeurs universelles et exprime ses vives inquiétudes et regrets

Simone Susskind, candidate socialiste à la région Bruxelloise, exprime ses vives inquiétudes et regrets face à l’organisation, le 4 mai 2014 à Bruxelles, du premier congrès européen, dit de la « dissidence », auquel sont annoncés des participants notoirement connus pour leurs propos populistes et antisémites.

 

« Tout au long de ma vie, j’ai activement milité en faveur des libertés fondamentales, notamment les libertés d’expression et de rassemblement pacifique. Je crois fermement à l’universalité de ces valeurs et j’entends continuer à les défendre à l’avenir. Il n’est cependant pas acceptable que ces droits soient ainsi pris en otage par des personnes dont les propos et la pensée sont emplis de haine et de rejet de l’autre » a déclaré Simone Susskind. « L’antisémitisme, tout comme le racisme et l’islamophobie, ne sont pas des opinions tolérables et il est impératif de les dénoncer avec la plus grande force» a-t-elle souligné.

 

« La promotion du vivre-ensemble, de la tolérance et de l’égalité ont toujours fait partie de mes priorités. Ces valeurs sont aujourd’hui mises à mal. Il est inquiétant de constater que ces dernières années ont vu une augmentation des réflexes communautaristes et une banalisation des opinions haineuses » a indiqué Simone Susskind. « La crise financière que nous traversons actuellement en Europe, avec ses conséquences sociales dramatiques et les nombreux conflits au Moyen-Orient ont leur part de responsabilité dans cette situation. Mais cela ne peut en rien excuser la montée des extrêmes que nous observons aujourd’hui un peu partout en Europe » a-t-elle rajouté.  « Il nous faut rester vigilant et tout mettre en œuvre, ensemble, afin de lutter contre ces fléaux. C’est là l’essence même de tout mon engagement » a-t-elle conclu.