Sur la photo ci-dessus, dans l’écran de l’image:  Razan Zaitouneh.  Bas de la photo : Jean-Louis Ville, chef d’Unité Instrument européen pour la Démocratie et les Droits de l’Homme de l’Union Européenne  , Stavros Lambrinidis, Représentant Spécial de l’UE pour les Droits de l’Homme et  Maha Assabalani, défenseure des Droits des Femmes , Syrie.

Sur la photo ci-dessus, dans l’écran de l’image: Razan Zaitouneh.
Bas de la photo : Jean-Louis Ville, chef d’Unité Instrument européen pour la Démocratie et les Droits de l’Homme de l’Union Européenne , Stavros Lambrinidis, Représentant Spécial de l’UE pour les Droits de l’Homme et Maha Assabalani, défenseure des Droits des Femmes , Syrie.

In the frontline of Human Rights activism

Rencontre le 15 Mai 2014, Bruxelles

All over the world, Women Human Rights Defenders are victims of additional risks and discriminations – often justified on the basis of social norms, custom, religion or tradition – both at the hands of State and non-state actors.
 
Freedom House and WIIS Brussels invite you to join a wide range of policy actors to provide ideas and recommendations on specificn remedies states must take to enable the work of  Women Human Rights Defenders and those defending women’s human rights, so that they can carry out their work in safety, free from intimidation, violence and attacks.
 
AGENDA
> Welcoming words by Cristina Gallach, Head of Public Relatoins at the Council of the EU
> Keynote remarks by Stavros Lambrinidis, EU Special Repesentative for Human Rights
> Presentation of “images from the field”; Discussion moderated by Claudia de Castro Caldeirinha, Director of Freedom House Brussels
   – What does it mean to be a Woman Human Rigths Defender and which specific risks and challenges are women facing as activists?
Maha Assabalani, Women Human Rights Defender, Syria
   – What policies and mechanisms exist in the UN and in the EU to protect Women Human Rights Defenders?
Dagmar Schumacher, Brussels Director UN Women
Jean-Louis Ville, Head of Unit European Instrument for Democracy and Human Rights
   – What can the EU further put into practice? What policies still need to be developed?
Eva Zillen, Senior Adviser Kvinna till Kvinna
> Questions & Answers with special contributions by Guissou Jahangiri, Afghanistan; Noorzia Afridi, Pakistan; Almut Rochowanski, North Caucasus; Bert Theuermann, COHOM chair; and Simone Susskind, Belgian politician?
> Conclusions by Eleonora Tafuro Ambrosetti, Women in International Security (WIIS Brussels)

 

Simone Susskind : Mes 5 éléments de réponse

En 5 points :

1.Illiteracy

Illiteracy is one of the main plagues against women’s rights: for example, in Morocco, 70% of the women in rural areas are Illiterate. Morocco as well as other countries in similar situations need a “Marshall Plan” to fight illiteracy

L’analphabétisme

L’analphabétisme est une des plaies majeures qui interdit aux femmes de lutter pour leurs droits:: par exemple au Maroc, tout comme dans d’autres pays, 70% des femmes rurales sont analphabètes. Il est urgent que ces pays mettent en place un “Plan Marshall” pour éradiquer ce fléau.

2.Women Leaders

The number of women with public responsibilities is growing in the Arab world, in different countries and they often don’t know one another or do not get the opportunity to. We need to help them connect: they have to meet, exchange their experiences and put up strategies together in order to enhance their work and get more visibility.

Les femmes-Leaders

Il y a un nombre de plus en plus important de femmes responsables de partis politiques dans le monde arabe; elles ne se connaissent souvent pas; il est important qu’elles puissant se rencontrer et mettre en place des stratégies de manière à render leur travail plus efficace et leur donner une plus grande visibilité.

3.Changing the mentalities

We need to work on mentalities: the patriarchal vision regarding the rights of women and the impact it has on the implementation of more progressive laws make it harder to improve the situation in many fields.

Changer les mentalities

Il faut travailler sur les mentalités : les visions et les attitudes patriarcales ont un impact negative sur l’application de lois plus progressistes et font souvent obstacle à l’amélioration de la situation sur le terrain

 

4.Exchanges

We have learned from our experience that when women meet and exchange, it is the best way for them to improve their work and fight prejudices.

Echanges

Nous avons appris de notre proper experience que quand des femmes se rencontrent et échangent, il n’y a pas de meilleur moyen pour progresser dans leur travail et lutter contre les préjugés.

 

5.Follow Up

Once those strategies are implemented, you need to work on follow up. These are not a one shot initiative. There is a need to follow up and keep working together. Le suivi

Une fois que ces strategies sont mises en pratique, il est nécessaire de poursuivre sur ce chemin. Les intitiatives sans suite ne peuvent avoir un effet en profondeur.

 

Qui est Razan Zaitouneh ?
Razan Zaitouneh est l’un des membres fondateurs du « Violations Documentation Center », organisation non gouvernementale ayant pour but de documenter les violations des droits humains, et du « Local Development and Small Projects Support », organisation à vocation humanitaire.
Razan Zaitouneh, partisane de la non-violence, défend les droits de l’homme en Syrie depuis 2001. Il lui est interdit de quitter le territoire syrien à partir de 2002
Elle a reçu le Prix Sakharov pour la liberté de pensée du Parlement Européen en 2011.
Le 9 décembre 2013, elle est enlevée en compagnie de trois autres personnes, Waël Hamada, son mari, Samira Al-Khali et Nazem Al-Hamadi, à Douma, où elle se cachait depuis mars 2011 pour échapper aux forces gouvernementales. L’enlèvement a peut-être été commis par une milice salafiste selon des membres des Comités locaux de coordination de Syrie (en), un réseau de militants d’opposition.